Paris, le 17 janvier 2024. France –
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La semaine de la mode parisienne battait son plein d’anticipation alors que Pharrell Williams dévoilait sa collection Automne-Hiver 2024 pour Louis Vuitton.
L’artiste américain, récemment nommé directeur artistique de la ligne masculine de la maison, a choisi comme écrin le Jardin d’Acclimatation, situé à deux pas de la prestigieuse Fondation Louis Vuitton.
Le lieu n’était pas seulement un décor mais un acteur à part entière d’un spectacle promettant un voyage immersif.
Le lancement parisien, juste après un succès retentissant à Milan, a tenu toutes ses promesses. Williams, dont le nom est devenu synonyme de mode avant-gardiste, a transporté son public dans les terrains accidentés de l’Ouest américain.
C’était un retour aux sources, un hommage à ses racines en Virginie, exprimé à travers une collection qui mariait l’esprit des pionniers à la sophistication des rues urbaines.
La piste de Louis Vuitton s’est transformée en un tableau de tons terreux et de textures brutes, fusionnant sans effort les frontières lointaines avec la modernité avant-gardiste.
Les mannequins défilaient en chemises western classiques, réimaginées avec des détails de plastron, juxtaposées à des costumes croisés surplombant des pantalons évasés.
Les bottes en cuir, autant un signe d’intention qu’un clin d’œil à la praticité, s’accordaient avec des manteaux de fourrure imposants, évoquant à la fois la nature sauvage et le luxe.
Le denim, symbole durable de la frontière, dominait la collection, sa robustesse compensée par l’opulence subtile du velours côtelé et le travail complexe de la broderie raffinée.
La vision de Pharrell Williams n’était rien d’autre qu’holistique ; chaque pièce racontait une histoire de patrimoine redéfini.
Les accessoires, toujours un point central dans un spectacle de Pharrell, étaient un festin pour les sens. La piste scintillait avec les teintes vibrantes des santiags, les bottes de cow-boy emblématiques, tandis que les sacs monogrammés avec des franges en cuir racontaient des histoires de l’Ouest sauvage. Les Stetsons à larges bords rendaient hommage à l’ère révolue des hors-la-loi et des aventuriers, et les cravates bolo mexicaines ajoutaient une touche de sophistication nuancée.
Alors que le spectacle se clôturait sous une chute de neige artificielle, le public était invité à réfléchir à une collection qui célébrait autant le passé qu’elle marquait un pas audacieux vers l’avenir. Pharrell Williams, avec son style inimitable, n’avait pas seulement conçu des vêtements ; il avait orchestré une expérience, une réimagination du récit de la mode américaine. Ce faisant, il a réaffirmé son statut de visionnaire repoussant les limites, n’ayant pas peur de mélanger les lignes vestimentaires de l’histoire avec la tapisserie en constante évolution du style contemporain.
Avec cette dernière offre, Williams continue de redéfinir l’aire de jeu de la mode, nous invitant tous à explorer la riche tapisserie de notre passé collectif, tout en osant rêver à ce qui vient ensuite.
Crédits image : Louis Vuitton
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