Paris, le 10 octobre 2023
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En marquant une première dans l’histoire de la Maison, Louis Vuitton, géant incontesté du luxe, a fait une incursion remarquable dans le domaine de la haute horlogerie, en s’associant à Akrivia, l’atelier renommé fondé par le maître horloger Rexhep Rexhepi.
La révélation du garde-temps LVRR-01 Chronographe à Sonnerie dénote un métissage d’expertise et de quête d’excellence, s’élève à 540 000 euros et limité à seulement dix exemplaires.
Le partenariat entrelace l’emblématique monogramme LV de Louis Vuitton avec l’exceptionnelle maîtrise technique d’Akrivia, forgeant ainsi une synergie entre l’héritage luxueux et l’ingénierie horlogère de précision.
Le parcours de Rexhep Rexhepi dans l’industrie horlogère est éloquent.
Ayant quitté le Kosovo pour Genève à l’âge de 14 ans, Rexhepi a établi un nom respecté dans le domaine, travaillant avec des maîtres horlogers renommés tels que Patek Philippe et François-Paul Journe, avant de fonder sa propre entreprise, Akrivia, en 2012.
Ce garde-temps unique se base sur le boîtier de la nouvelle mouture de la montre Tambour de Louis Vuitton, remodelé sous l’égide de Jean Arnault, le dirigeant de La Fabrique du Temps.
La LVRR-01 se caractérise par sa complication Chronographe à sonnerie, une spécialité dans le secteur, propulsée par un mouvement tourbillon innovant entièrement développé par Akrivia et Rexhepi.
Les cadrans double face du garde-temps sont non seulement un spectacle visuel, mais aussi une représentation poignante de l’identité des deux Maisons : l’une moderne avec du saphir fumé, l’autre en émail grand feu blanc, reflétant un hommage aux instruments de mesure traditionnels.
Le cadran côté face est notamment élevé par six cubes d’or, revêtus d’émail plique-à-jour de couleur miel, faisant écho à l’affichage à heures sautantes de la Spin Time de Louis Vuitton, et les éléments dorés rappellent la surpiqûre emblématique de la maroquinerie Louis Vuitton.
Alternativement, le cadran côté fond présente un design classique, avec un double chemin de fer en émail pour les heures et les minutes, rendant hommage à la première montre-bracelet créée par Louis Vuitton en 1988.
Le mouvement du LVRR-01 est distingué non seulement par son chronographe à sonnerie, mais aussi par la manière dont il est alimenté.
Il utilise deux barillets, un pour alimenter le mouvement et le chronographe, et la seconde pour la sonnerie.
La gestion de l’énergie, une fois le chronographe activé, permet une interaction optimale entre les complications sans perturbation du mouvement général, une prouesse technique dans le domaine.
Cette œuvre d’art horloger est accompagnée d’une malle traditionnelle Louis Vuitton, produite spécifiquement pour chaque exemplaire du LVRR-01, et peinte à la main en harmonie avec les éléments du cadran en émail, offrant un écrin aussi unique que la montre qu ‘elle contient.
Les signatures des maîtres artisans sont reproduites à l’intérieur, saluant discrètement leur contribution exceptionnelle.
Avec la LVRR-01, Louis Vuitton et Akrivia n’ont pas simplement créé une montre ; ils ont formé une alliance de la tradition et de l’innovation, dressant un pont entre le luxe ancestral et l’horlogerie contemporaine.
Crédits photographies : Louis Vuitton
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