Paris, le 26 septembre 2023
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Dans le cœur battant de la Ville Lumière, une ambiance chargée de mysticisme s’est installée ce mardi à l’occasion du défilé Dior pour la saison printemps-été 2024.
Une aura envoûtante, presque magique, enveloppait l ‘assistance, impatiente de découvrir la nouvelle vision de Maria Grazia Chiuri, directrice artistique de la maison Dior.
Pour cette saison, Chiuri n’a pas déçu.
Alliant féminisme fort et esthétiques éthérées, elle a offert un spectacle aussi captivant que puissant. Depuis son arrivée chez Dior, Chiuri s’est forgée une réputation pour ses explorations profondes des figures féminines et féministes.
Aujourd’hui, c’était au tour du mystique, et plus précisément de la figure souvent mal comprise et injustement persécutée de la sorcière, de prendre le devant de la scène.
La sorcière, libre, rebelle, et souvent en marge de la société, apparaît comme une métaphore parfaite pour la vision actuelle de Dior : des femmes qui défient les normes, s’emparent de leur pouvoir et se respectent fièrement face à l’adversité.
Les premiers looks, évoquant des prêtresses modernes, ont capturé cette essence, avec des robes noires et blanches découpées et des tissus légers qui flottaient majestueusement autour des mannequins.
Chaque détail semblait avoir été pensé avec soin.
De l’omniprésence des tenues one épaule – symbolisant une dualité – aux accessoires marquants comme les imposants sacs à main, tout était réfléchi.
La palette chromatique, dominée par le noir, le blanc et le beige, se mêlait harmonieusement à des touches sporadiques de doré et d’ocre, rappelant les feux de passion et de résilience.
Mais ce qui a vraiment attiré l’attention, c’est l’utilisation d’imprimés “naturalistes”.
Ces motifs, rappelant la beauté brute de la nature, semblent offrir un hommage à nos racines, à la Terre elle-même.
Une affirmation puissante que la femme, tout comme la nature, est une force à ne pas sous-soigner.
Ce défilé ne fut pas simplement une démonstration de mode.
C’était une histoire, un récit de femmes à travers les âges, un rappel de leur force et de leur résilience face à l’oppression.
Maria Grazia Chiuri a démontré, une fois de plus, sa capacité à tisser le passé et le présent, tout en offrant un regard neuf sur l’avenir.
En cette journée parisienne, Dior a célébré des femmes puissantes, rebelles et éternellement libres.


























L’installation « NOT HER » se présente comme une puissante représentation de l’identité des femmes dans la société contemporaine.
Ele Bellantoni, réputée pour son approche interdisciplinaire qui fusionne la technologie et les pratiques artistiques traditionnelles, remet une fois de plus en question les perceptions.
À travers ses œuvres, Bellantoni invite les spectateurs à remettre en question les constructions sociétales de la féminité, à regarder au-delà des stéréotypes et à véritablement comprendre la nature multiforme de l’existence des femmes.
Crédits photographies : Dior
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