Paris, le 24 janvier 2024 France –
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Dans une union de chic classique et de modernité aérienne, Chanel a levé le voile sur sa collection Haute Couture Printemps-Été 2024 au Grand Palais Éphémère, se profilant derrière l’ombre de la Tour Eiffel. Intitulée “Le Bouton”, la collection de Virginie Viard est tout sauf traditionnelle.
Le défilé a été inauguré par l’actrice et ambassadrice de la marque, Margaret Qualley, vêtue d’une veste crème Chanel évoquant la silhouette de Catherine de Médicis, assortie à une micro-jupe. Qualley, incarnant la muse moderne de Chanel, a préparé le terrain pour ce qui fut un hommage à l’art délicat du ballet et au détail complexe du bouton – un motif qui a joué un rôle central dans la narration de la collection.
Telle une danse délicate, les mannequins ont glissé sur le podium, leurs jambes mises en valeur par des kilomètres de tulle, rappelant la grâce des ballerines.
La collection parlait un langage de légèreté, avec des tissus vaporeux et une palette qui passait des blancs et noirs classiques de Chanel à des teintes estivales vibrantes de rose, de citron et de violet, toutes ornées de l’éclat de strass, de perles et de cristaux.
Dans une saison où les couturiers ont réduit le grandiose, Chanel a adopté une haute couture jeune et décontractée, visant une nouvelle génération de clientes de la couture – celles qui équilibrent le coaching personnel et des régimes de fitness stricts avec le luxe de la mode.
C’est un mouvement audacieux pour la maison, présentant une quantité inédite de jupes courtes depuis des décennies, reflétant une vision nouvelle et audacieuse de la haute couture.
Virginie Viard a exprimé en coulisses son désir de “tulle, de jambes et de légèreté”. Une vision qui se manifestait non seulement dans les tenues mais aussi dans l’ambiance du spectacle.
La scène était dressée avec un immense cercle drapé de rideaux de tulle et couronné d’un gigantesque bouton de 12 mètres de large qui s’est abaissé pour marquer le début de l’événement.
Deux jours plus tôt, Chanel avait teasé ce concept par une vidéo de trois minutes, également intitulée “Le Bouton”, avec Margaret Qualley et une apparition de Naomi Campbell.
Le film, réalisé par Dave Free avec une partition de Kendrick Lamar, suivait le périple d’une jeune femme à Paris, après avoir perdu un bouton de sa veste Chanel – une narration mêlant beauté et les imperfections du temps qui passe.
Le grand final a vu le retour de Qualley, suivie de l’ensemble des mannequins, leur présence aussi imposante que le tapis beige Chanel à poils longs sur lequel elles marchaient.
Virginie Viard, reflétant sur ses sources d’inspiration, a révélé son profond respect pour les danseurs et la rigueur physique de leur art.
Ce mardi a marqué le début de Chanel pour le deuxième jour de la Fashion Week Haute Couture. La directrice artistique, Virginie Viard, a présenté un défilé ultra-féminin, gracieux et résolument tendance qui rendait hommage aux “rats de l’opéra”, dans un ballet de mode où les tutus étaient en tulle et la chorégraphie dans la couture.
Alors que le monde de la mode continue de murmurer sur la clientèle évasive de la couture et les prix astronomiques de ces pièces uniques, le show de Chanel nous a rappelé que la haute couture reste une vitrine de génie créatif et de savoir-faire – une danse de tissus et de fils qui est autant une performance artistique qu’un business.
Crédits images : CHANEL
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