Paris, le 25 mars 2025 –
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Le géant mondial de la beauté L’Oréal s’impose comme un acteur central de la recherche appliquée en France, se hissant pour la première fois à la troisième place du classement des déposants de brevets, selon les données publiées lundi par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI).
Avec 740 demandes de brevets déposés en 2024 , en hausse de près de 30 % par rapport à l’année précédente, L’Oréal signe la plus forte croissance du top 10, devançant des acteurs historiquement ancrés dans les secteurs de l’aéronautique et de l’énergie.
Cette progression place le groupe de cosmétique derrière Stellantis (1.289 demandes) et Safran (1.216), mais devant Valeo , qui occupe encore la troisième position en 2023.
« L’innovation est au cœur de notre modèle », souligne un cadre dirigeant du groupe. « Ces résultats traduisent notre volonté d’anticiper les grandes transformations de la beauté, de la formulation à la durabilité, en passant par la science du vivant et l’intelligence artificielle. »
L’Oréal a historiquement investi dans la R&D, avec 21 centres de recherche dans le monde , dont plusieurs situés en France.
En 2024, cette dynamique s’est traduite par une accélération des dépôts dans les domaines de la biotechnologie, de l’éco-conception des emballages, mais aussi des dispositifs intelligents de diagnostic de peau et de personnalisation de l’expérience client.
Le classement de l’INPI, qui recense 15.458 demandes de brevets cette année, confirme la montée en puissance des entreprises du numérique, mais aussi l’installation progressive des grands groupes cosmétiques dans les sphères traditionnellement réservées à l’industrie lourde.
Alors que le secteur des transports reste prépondérant (32 % des dépôts), la performance de L’Oréal révèle une redéfinition des contours de l’innovation française, désormais tirée aussi par les industries culturelles et sensorielles .
Cette avancée stratégique intervient dans un contexte de concurrence mondiale accumulée, où la différenciation par la technologie devient un levier décisif de croissance.
L’Oréal ne se contente plus d’être un leader de marché ; il entend désormais jouer un rôle d’ architecte technologique , consolidant ainsi sa position à l’interface entre science, luxe et industrie.
L’Oréal occupe la troisième place du classement publié par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), avec 740 demandes de brevets, derrière Stellantis (1.289) et Safran (1.216).
Crédit photographie : L’Oréal
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